Blogosphère, statusphère, médiasphère ? Non, infosphère
La statusphère, qui tire son nom de status et renvoie au quelques mots que l’on met sur ses profils, serait composée des myriades de messages mis en ligne par les utilisateurs sur les réseaux de type Facebook, MySpace, Friendfeed, Gtalk, Plurk, identica, aka-aki… Sa nature, sa puissance en tant que chambre d’écho rapide fait de cette statusphère l’objet de débats animés et d’analyses intéressantes sur les relais d’influence. Elle est également mise en comparaison avec la blogosphère pour en percevoir différences et similitudes.
Pourtant la statusphère n’existe peut-être pas, du moins pas dans un sens aussi vague et inclusif. Car on met dans un même panier différents types d’articles sans vraiment de rapport entre eux, on oublie les interactions, et surtout on raisonne en vase clos.
Wikipedia / CAC 40 : le faux débat
L’agence Euro RSCG C&O s’est fait le porte-parole des entreprises du CAC 40, en s’émouvant de l’apparition à un haut niveau de page rank (indexation du moteur de recherche) de l’article qui leur est consacré dans Wikipedia à chaque recherche Google. Faisant le constat que Wikipedia est devenu « une source d’information majeure sur les entreprises » ou leurs dirigeants, Euro RSCG propose d’introduire le NDLE (note de l’entreprise) afin que « l’information [soit] complétée par les connaissances de l’entreprise ». Erreur sur le fond et sur la forme.
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